Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mylittérature
N'hésitez pas à commenter.. ou à vous abonner!

 

peinture-livre-01



Newsletter
3 abonnés
Cherchez votre auteur:

 Akutagawa
Arto Paasilinna
Atwood Margaret
Alessandro Baricco
René Barjavel
Aurélien Bellanger
Claire Berest
Michel Bernanos
Philippe Besson
Robert de Boron
Adrien Bosc

M. Boulgakov
 Coeur de chien
M. Boulgakov Le maître et Marguerite

Dino Buzzati

Italo Calvino
Didier van Cauwelaert
Benjamin Constant
Chrétien de Troyes
Philip K. Dick
Marguerite Duras
Eiça de Queiros
Euripide
Maxence Fermine
F. Scott Fitzgerald
Adeline Fleury

Garcia-Marquez: De l'amour et autres démons
Garcia-Marquez: L'amour aux temps du choléra

 

Jérôme Garcin
Laurent Gaudé
Marie Gaulis
Olivia Gazalé
André Gide
Jean Giono
Nathaniel Hawthorne
Alfred Hayes
Hermann Hesse
Washington Irving
Henry James
Alexandre Jollien
Carel Kapek
Maylis de Kérangal
Boris Khazanov
Andrus Kivirahk
K. Kressmann Taylor
Pär Lagerkvist
H.P Lovecraft
Arthur Machen
Cormac McCarthy
Sandor Maraï
Richard Matheson

Maupassant: La petite Roque
Maupassant: Bel ami

Mauriac
Herman Melville

Marie NDiaye: Trois femmes puissantes
Marie NDiaye: Hilda

Irène Némirovsky: Jézabel
Némirovsky: Le maître des âmes
Némirovsky: Le malentendu

Cypora Petitjean Cerf
Anne Plantagenet
J.William Polidori
A. Pouchkine
Catherine Poulain
Abbé Prévost
Lily Prior
Yann Queffélec
Jules Renard
Yasmina Reza
André de Richaud
Philip Roth
Sacher-Masoch
Sartre
Arthur Schnitzler
Karin Serres
Mary Shelley
Sheridan Le Fanu
Yves Simon
Bram Stoker
August Strindberg
Hiraide Takashi

Jean Teulé: Le Montespan
Teulé: Charly 9
Teulé: Je, François Villon

Tolstoï
J-P Toussaint
Olivier Truc
H.G. Wells

Tennessee Williams: Soudain l'été dernier
Tennessee Williams: La rose tatouée

Virginia Woolf

Emile Zola: Thérèse Raquin
Zola: Pour une nuit d'amour












 









 

 
























46527595

Et la suite ....






















tumblr_na3wduFf011qe6mn3o1_400

Archives
10 juin 2014

Le Bourreau de Pär Lagerkvist (auteur prix nobel!), étrange et beau...

téléchargement (4)

Paru en 1952, ce récit, ou conte (pourrait-on dire) est pour moi un cas bien à part dans le fil de mes lectures de ces derniers mois! Ce tout petit livre m'a été conseillé par une jeune collègue qui, sans m'en dire davantage, semblait s'émouvoir de cette découverte. Cet auteur est de surcroît, prix nobel.... ça vaut le détour, non? 

Vous pourriez penser que je vais le descendre, comme il est monté jusqu'à ma table de chevet... Non, non ! Je le trouve très bien ! (mais moins émue que ma collègue, tout est question de subjectivité...)

Ce court récit prend forme au travers d'une écriture très maîtrisée, assez belle, il faut l'avouer , et hisse au premier rang  le personnage archétypal du bourreau, chargé de trancher la tête des condamnés (il est aussi, finalement,  un condamné, comme mort au milieu des vivants) . 

Cette figure traditionnelle est incarnée par un homme, attablé dans une tarverne de soûlards, filles de joie et brigands, et qui, au milieu du vacarme et des anecdotes, reste marginal et silencieux. On comprend qu'il impose respect et force l'admiration des villageois l'apercevant.  Quelques anecdotes, à l'occasion de la venue inédite du bourreau dans cet endroit mal famé, évoquent justement des histoires superstiteuses concernant les pouvoirs surnaturels et diaboliques des bourreaux (ou  l'expérience d'un garçon condamné à mourir et sauvé par la générosité de son futur trancheur de tête!)

Finalement, ce récit  présente une perspective philosophique intéressante dans la mesure où le bourreau, évité et craint, apparaît ici en sauveur de l'humanité, bien au-dessus du Christ lui-même car si ce dernier s'est sacrifié pour les hommes, le bourreau garde éternellement la mission très difficile de punir malgré lui  les péchés et d'accepter cet horrible fardeau, celui de  donner la  mort sans faillir. 

Les dernières pages brillent d'une  écriture lyrique, voire épique, et donnent le sentiment d'un livre hors du commun, mystérieux et cinglant.  D'après moi, l'oeuvre interroge notre tendance naturelle à idôlatrer une personne, à  la sacraliser  sans voir dans quelle mesure notre regard est biaisé, et dans quelle mesure la dignité, l'héroïsme serait condensés en un seul esprit (donc, plus simplement, le Christ n'est pas la seule figure du sacrifice universel, le bourreau porte lui aussi les fautes de l'humanité!).

 On peut y lire aussi l'incarnation allégorique de la violence humaine, aveuglée par la guerre, enpêchant le bourreau de se reposer. Dès lors, celui-ci serait  symbole de la barbarie en l'homme, comme une mémoire du sang versé  et éternellement répandu.  

Je n'ai pas finalement pas d'opinion déterminée...J'espère ainsi que certains se pencheront, après lecture, sur l'idée philosophique qu'ils en retiennent, et s'interrogeront sur l'intention de cet auteur , écrivain salué en Suède. 

téléchargement (2)

C'est à lire!          

Court, intense, fluide  et polysémique (bon pour les neurones)! 

images (2)

Publicité
Commentaires

tumblr_inline_mj98rwxGnb1qz4rgp

Publicité
Mylittérature

87790-vieux-livres--cc-







Les bouquins dont je vous conseille vivement la lecture , vous m'en direz des nouvelles :
Gif animé Etoile gratuitGif animé Etoile gratuitGif animé Etoile gratuit


CVT_Lhomme-qui-savait-la-langue-des-serpents_8538L'homme qui savait la langue des serpents, d'Andrus Kivirähk












Pêcheur d'Islande, Pierre Loti... L'amour, la mer, la vie, la mort. Chef d'oeuvre!
















La confusion des sentiments, de Stefan Sweig... délicat et percutant!





Le journal d'une femme de chambre d'Octave Mirbeau






tumblr_lu0w3jiFKq1qe6mn3o1_400















Dis-moi quels livres tu préfères et je te dirai qui tu es....


Winter garden - Palacio de Cristal del Retiro - Madrid















"Au festin de la lecture, on ne mange pas tous les livres avec le même appétit, au même rythme : avec celui-ci on pinoche et celui-là on l'engloutit."  Bernard Pivot













 
Publicité