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17 mai 2015

Bartleby le scribe, d’Herman Melville ou le récit poignant d’un antihéros hors de son existence

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Cette nouvelle parue en 1853 est d’une  originalité certaine; elle peut sans nul doute possible faire naitre un sentiment d’étrangeté et de compassion chez le  lecteur à peu près tout au long du récit. Bartleby est sans conteste un personnage hors du commun, qui peut nous faire sourire mais qui  très vite appelle  un jugement plus grave,  plus solennel de son être.

Cet homme va bouleverser la vie du narrateur, le  chef  d’une étude notariale qui tente de comprendre ce nouvel employé qu’il vient d’admettre au sein de son commerce administratif. Bartleby est de nature à décontenancer tout interlocuteur qui attend de lui une attitude professionnelle convenue. 

Il ne serait pas bon de tout dévoiler, bien entendu ! Mais on pourrait prévenir le lecteur qui voudra s’aventurer dans le mystère de ce personnage romanesque : il faut être sensible et apprécier le charme ou le drame du silence… et du vide !

Non, la nouvelle n’est pas creuse, au contraire, et même le contraire d'un récit soporiphique, entendez-moi bien !

Elle offre un intérêt inédit fondé par le contraste entre la présence d’un personnage qui semble creux, fantomatique et la suggestion d’un sens profond que comporte cette nouvelle et qui nous invite à percer l’énigme de Bartleby : est-il un triste sire médiocre et fou ? Est-il plus humain qu’il ne le parait ?

Melville, par une écriture soignée, élégante et très sensible, mène le lecteur par le bout du nez, avec ce je ne sais quoi de tragi-comique, tant dans l’histoire que dans l’écriture. Il passe de la légèreté anecdotique à la beauté tragique d’une humanité douloureuse. Joli !

 


 

« Pourquoi le romancier se croirait-il obligé d'expliquer le comportement de ses personnages, et de leur donner des raisons, alors que la vie n'explique jamais rien pour son compte et laisse dans ses créatures tant de zones obscures, indiscernables, indéterminées, qui défient tout éclaircissement ?

L'acte fondateur du roman américain, le même que celui du roman russe, a été d'emporter loin la voie des raisons, et de faire naître ces personnages qui se tiennent dans le néant, ne survivent que dans le vide, gardent jusqu'au bout leur mystère et défient logique et psychologie. » 

(G. Deleuze, « Bartleby ou la formule », dans Critique et clinique, 1993)

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Commentaires
B
J'y suis sensible: bons acteurs comme Michael Lonsdale ou Maxence Mailfort (quel visage!). Le film porte moins le comique comme le roman mais restitue très bien une existence tragique, celle de Bartleby et la touchante compassion humaine de Lonsdale qui passe du bureaucrate à l'Homme. C'est un film un peu plus glauque, mélancolique que ne l'est le livre! En témoigne la scène à l'église.... Monseigneur, où est la corde pour que je me pende? :) Mais je suis contente d'avoir découvert ce film, très lancinant, très "Bartleby"!
J
https://www.youtube.com/watch?v=0GgFtN7T0QM<br /> <br /> <br /> <br /> Peut-être seras-tu sensible à cette bizarrerie, si datée qu'elle me semble intemporelle. ;) Jacques
B
C'était pas mal du tout! très poignant et très déconcertant... Très vite lu aussi!
N
Content que tu l'aies lu... Et cette lecture de Deleuze est très intéressante. Tragicomique, c'est le bon mot !

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